Cher(e)s patient(e)s,
Le monde de la santé traverse une crise profonde. En tant que médecins, nous tenons à vous expliquer en toute transparence les inquiétudes qui nous poussent à alerter l’opinion et les raisons de notre mobilisation qui débutera le 28 avril 2025.
++++ NE VOUS TROMPEZ PAS DE CIBLE++++
Ce combat n’est pas celui des médecins contre les patients. C’est le combat de tous, pour un système de santé juste, humain, et pérenne.
Nous ne sommes pas vos adversaires. Nous sommes avec vous, au quotidien, dans vos souffrances, et vos angoisses. Entendez les nôtres !
Contrairement à certaines idées reçues, nous ne protestons pas pour un confort personnel. Nous nous révoltons contre une série de décisions politiques qui continue d'aggraver les déserts médicaux.
Aujourd’hui, des mesures menacent notre liberté d’installation, c’est-à-dire la possibilité pour un médecin de choisir où il exerce. Nécessaire, me direz-vous?
Mais cela risque de décourager encore plus nos jeunes médecins à s’installer, nos étudiants à achever leurs études. POURQUOI? Notre vie ne s'arrête pas pendant nos études. Nous avons entre 25 et 30 ans lorsqu elles s'achévent. Nous avons pour la plus part, une famille, une maison...
Je vous pose la question.. Qui s'accrifierait 10 à 15 ans de sa vie dans des études longues et éprouvantes, pour ensuite se voir obliger de délocaliser sa famille, de retirer ses enfants de leur écoles, imposer à leur(e) conjoint(e) de changer de travail ??????
Les déserts médicaux doivent rester notre principale préoccupations.
Cependant, obliger de jeunes médecins sans experiences à s'y installer , seul, n est pas la solutions.
Une installation, où qu'elle soit, c'est un saut dans l inconnue, c est effrayant. Il est crucial d'avoir un réseau, du soutien, de l expériences, pour tenir face à cette lourde responsabilité qui nous incombe : votre santé!!
Les médecins libéraux travaillent en moyenne 54 heures par semaine, souvent bien plus, en dehors des créneaux de consultation. Ils ne sont pas fonctionnaires : ils financent eux-mêmes leurs charges, leur cabinet, leur matériel. Ils n’ont ni congés payés, ni sécurité de l’emploi.
Et pourtant, on leur demande toujours plus, sans reconnaissance, et de plus en plus souvent avec mépris.
Venez défendre, avec nous, votre accès aux soins lors manifestation le 29 avril!
Merci pour votre écoute